19h30
durée : 1h00
Sous forme d’un montage de solos, de duos et de moments groupales, FUGACES s’inscrit dans la continuité de THIS IS NOT (an act of love & resistance) et SWING-MOTOR, commande pour le Jeune Ballet du CNSMD de Lyon. Ici, le groupe sera encore moteur de l’écriture chorégraphique. Je continue ici ma recherche autour de possibles relations entre la danse et la musique avec des instrumentistes au plateau.
Ce projet propose aussi un croisement de langages artistiques. Dans FUGACES, la danse sera hantée par je souhaite invoquer les danses de la bailaora Carmen Amaya. Figure qui fait partie du matrimoine et qui a contribué à l’évolution de l’art du flamenco et de la danse en général. Une danseuse, qui par sa démarche et son contexte politico-culturel, reste une voix contemporaine. Nous allons être traversée par son mouvement, son énergie à travers une libre interprétation. Ce qui m’a toujours fasciné chez elle, c'est la manière dont sa danse est devenue un médium de survie chez elle c'est comme la danse a devenu une forme de survie, c'est de comprendre comment danser est devenue une forme de survie,, je dirais, de survie,. Une danse, au départ anthropologique et communautaire, pratiquées notamment par les communautés gitanes. Une forme d’expression de l’existence d’un peuple opprimé. Un art ancestral qui a évolué, qui a été partagée, transmise, hybridée...
Dans cette idée d’hybridation de langages, je chercherai plutôt à déployer nos interprétations subjectives de la danse de Carmen Amaya. Nous allons activer l’idée d’interpréter à l’endroit de spéculer, transmettre, traduire et reconstruire sa danse à travers nos pratiques contemporaines, et ce, en dehors de la technique et du style du flamenco. (...)
Je tisse ici un langage dansé géométrique, percutant, rapide, fulgurant avec des grandes suspensions. Une danse bruitiste et silencieuse à la fois. »
Nous sommes dans une sorte de ballroom, d’arène, pour convoquer une énergie électrique et percussive. Une écriture de gestes et d’espace où les corps vont se propulser, se jeter dans le bal, se balancer à travers des pas, des tours, des sauts et contagionner dans des rythmes percussifs joués en live. — Aina Alegre
CONCEPTION & DIRECTION ARTISTIQUE : Aina Alegre
AVEC : Adèle Bonduelle, Cosima Grand, Gwendal Raymond, Hanna Hedman, Hugo Hagen, Maria Cofan et Yannick Hugron (en cours)
CRÉATION LUMIÈRE : Jan Fedinger
CRÉATION ET ESPACE SONORE : Vanessa Court
COSTUMES : Aina Alegre et Andrea Otín
COORDINATION TECHNIQUE : Juliette Rudent Gili
REMERCIEMENTS À Juan Carlos Lérida, Montse Madridejos, Marie Quiblier pour leur accompagnement et regard
PRODUCTION : Centre chorégraphique national de Grenoble & STUDIO FICTIF COPRODUCTION : MC2 : Grenoble, Charleroi Danse - Bruxelles, La Briqueterie - CDCN du Val de Marne, Bonlieu Scène nationale Annecy, Biennale de la Danse de Lyon 2025 SOUTIEN : Theater Freiburg - Allemagne / Lauréate MIRA de l’Institut français Le Centre chorégraphique national de Grenoble est financé par la Drac Auvergne - Rhône-Alpes / Ministère de la culture et de la communication, la Région Auvergne - Rhône-Alpes, le Département de l’Isère, Grenoble Alpes Métropole.
