Maison des arts de Créteil

Après Jiří Kylián et Ohad Naharin, après Johan Inger et les trentenaires Eyal Dadon, Diego Tortelli et Norge Cedeño Raffo, en 2024 le CCN/Aterballetto se tourne vers l'un des chorégraphes les plus recherchés aujourd'hui. Avec sa puissance visionnaire et sa capacité à transfigurer des univers et des idées musicales très différentes, Marcos Morau est un artiste capable de questionner profondément la contemporanéité dont il est véritablement la voix chorégraphique, mais pas seulement. Chez lui, la thématique de l’hybridation des langues est native – comme on pourrait le dire en empruntant l’expression utilisée pour les « millennials » et leur pratique numérique. Et l’imagination la plus visionnaire fait partie intégrante de son flux créatif.

Aujourd'hui, pour la première collaboration avec le CCN / Aterballetto, soutenue par d'importants partenaires de production européens et italiens, Marcos Morau propose de se tourner vers les musiques emblématiques du paysage cinématographique des 70 dernières années et de celles de l'oscarisé Ennio Morricone.

« On me demande souvent quelle musique j’écoute, quelle musique m'inspire ou m'accompagne dans mon quotidien et je réponds toujours de la même manière : de la musique classique aux nouvelles vagues contemporaines. Je m'inspire de nombreuses et différentes sources et Ennio Morricone est toujours en tête de liste. Sa musique incarne ce sens abstrait de l’indicible de la mélancolie. Bien qu'il soit presque impossible de séparer sa musique des images qui l'accompagnent, le talent de Morricone est d’aller bien au-delà, dans la vie elle-même, au cœur des souvenirs, de la beauté et la cruauté du monde. » Marcos Morau