Maison des arts de Créteil

Surexposés : L’Île Rouge face aux défis climatiques,  Rijasolo x Emre Sari x Action contre la Faim

Né en France, Rijasolo photographie depuis 2000. En 2004, il débute sa série MIVERINA où il cherche à mettre en évidence la difficulté de retrouver un rapport intime avec Madagascar. Cette série fera l’objet de plusieurs expositions dans le monde. En novembre 2007, il co-fonde l’agence RIVA PRESS. En 2010 il est lauréat du prix Leica 35mm Wide Angle pour son travail Ilakaka, City of Dreams. En 2019, il remporte le prix d’art contemporain PARITANA. En 2022, Il reçoit le World Press Photo Award, catégorie « Africa, Long Term Project » pour son documentaire La Guerre des Zébus. Rijasolo vit et travaille à Antananarivo.

Action contre la Faim s’associe, pour la deuxième édition consécutive, à la Biennale Photoclimat, en présentant un carnet de voyage écrit et photographique, réalisé par deux auteurs vivant à Madagascar. Ils ont eu pour mission d’enquêter dans le sud de l’île, de documenter les causes et les conséquences du dérèglement climatique, ainsi que les solutions apportées par l’ONG et les populations locales. Madagascar est particulièrement touchée par les changements climatiques, qui viennent s’ajouter à d’autres problématiques, rendant les populations particulièrement vulnérables. Les travaux de Rijasolo (photographe) et d’Emre Sari (journaliste) témoignent des difficultés quotidiennes des habitants face aux urgences sociales et environnementales.

Partenaire de l’exposition  ACTION CONTRE LA FAIM est une ONG qui lutte contre la faim dans le monde depuis plus de 40 ans. Sa priorité est d’agir concrètement sur le terrain et de témoigner du sort des populations en luttant contre les causes et les conséquences de la sous-nutrition en France et à l’international. Parce que les causes de la faim sont multiples, elle agit de manière globale, durable et efficace en s’appuyant sur une forte expertise en nutrition et santé, sécurité alimentaire, eau et assainissement, et santé mentale.

Les Arbres de vie de Nicolas Henry x SOS SAHEL x NEXIRA x AGENCE BYART
Le programme Acacia a été créé il y a 15 ans par Nexira et SOS SAHEL, animés par la volonté commune d’améliorer le travail et les conditions de vie des producteurs de gomme d’acacia au Tchad. Le projet associe l’agroforesterie et la reconstruction des écosystèmes présents dans la Grande Muraille Verte, permettant de redonner vie à des régions entières. « Arbres de Vie » raconte cette histoire extraordinaire et illustre les bienfaits étonnants de ces arbres nourriciers, acacias, baobabs et balanites, qui sont des ressources vitales pour les pays producteurs africains et le reste du monde. 

« La Grande Muraille Verte est le projet de résilience que je recherchais depuis longtemps, il lie agroforesterie et reconstruction des écosystèmes à même de redonner vie à des régions entières. Porté par les Etats africains et des ONG comme SOS SAHEL, l’ambition est de restaurer des millions de terres dégradées, valoriser les filières locales, créer des emplois durables et dynamiser l’économie rurale pour renforcer la résilience des Sahéliens et Sahéliennes.

Depuis plus de 45 ans, SOS SAHEL est engagée au Sahel pour renforcer la sécurité alimentaire des communautés et répondre aux nombreux autres défis de cette région. SOS SAHEL co-développe des solutions locales et durables pour un Sahel vert et nourricier.

Animés par le désir commun de construire un monde responsable en améliorant les conditions de vie des producteurs et productrices, SOS SAHEL et Nexira ont créé il y a 15 ans le programme Acacia. Cette collaboration prouve qu’il est possible de concilier performance économique et responsabilité sociale dans une région où l’environnement est extrêmement fragile. Je me suis appuyé sur ce partenariat pour valoriser les incroyables ressources naturelles du Tchad et du Sénégal dans la série « Arbres de Vie ». J’illustre les bienfaits pour nous êtres humains, de l’acacia, produit iconique de Nexira, mais aussi du baobab et du balanites.

En plantant des haies autour des grands arbres, en quelques années c’est une explosion de vie à l’ombre de leurs troncs, une oasis renaissante. Les bienfaits sont multiples, ils fournissent les ingrédients de la médecine locale où la science moderne puise ses savoirs. Ils offrent des revenus complémentaires, notamment aux femmes, grâce au commerce de leurs produits au bénéfice de la planète. Ils sont une ressource vitale pour l’humanité qui y puise les ingrédients d’une grande partie des produits que nous consommons, comme nos compléments alimentaires, nos boissons ou nos cosmétiques. » Nicolas Henry

NICOLAS HENRY (1978)
Nicolas Henry est diplômé des Beaux-Arts de Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy. Il a été formé à l’industrie du cinéma en tant que réalisateur de films à l’Emily Carr Institute of Art and Design de Vancouver, Canada. À la suite d’une carrière d’éclairagiste et de scénographe dans le spectacle (musique, danse contemporaine et théâtre), il parcourt le monde pendant trois ans en tant que réalisateur pour le projet “6 milliards d’autres” de Yann Arthus-Bertrand. Il se lance ensuite à plein temps dans son travail personnel photographique, voyageant de par le monde afin de réaliser des séries mélangeant installations plastiques et portraits photographiques.

SOS SAHEL, depuis 45 ans, est engagée auprès des populations sahéliennes pour renforcer la sécurité alimentaire et répondre ainsi aux nombreux défis d’une région parmi les plus fragiles du monde, en particulier le changement climatique. Du Sénégal à Djibouti, SOS SAHEL co-développe des solutions locales et durables afin de construire un Sahel vert et nourricier, pierre indispensable à la stabilité et à la prospérité de 300 millions d’habitants.
NEXIRA
Société française leader dans les ingrédients naturels et les extraits botaniques pour les industries de l’alimentation, de la santé et de la cosmétique.
AGENCE BYART
ByArt croit en l’art d’élever les marques au rang de marques culturelles et de communiquer leur engagement sociétal.

Photoclimat : un festival artistique, écologique et pédagogique 
Dérèglement climatique, pollution, sécheresse ou encore pénurie alimentaire, nombreuses sont les problématiques auxquelles nous sommes confrontés, et qui tendent à s’amplifier dans les années à venir. L’origine anthropique de ces catastrophes écologiques n’est plus à démontrer. Depuis la révolution industrielle, nos sociétés et modes de consommation fragilisent l’équilibre de la planète et soumettent l’environnement aux caprices humains.  Comment agir pour affronter les défis que pose l’anthropocène ? Comment valoriser le travail que mènent les associations et les ONG environnementales ?  Quelle est la place de l’art dans la lutte écologique ? Ces différents questionnements ont motivé l’artiste photographe Nicolas Henry, et l’association Letourdunmonde, à produire la Biennale sociale et environnementale Photoclimat. Les différentes expositions  de Photoclimat ont pour objectif de sensibiliser le public sur ces problématiques et de valoriser le travail mené par les ONG et les associations. Photoclimat promeut également l’écoconception dans la production artistique grâce à une scénographie qui intègre le principe de l’économie circulaire et le recyclage.